Un élève sur trois à l’issue de l’école primaire, est en grande difficulté scolaire et n’a pas acquis les bases de lecture et d’écriture primordiales pour poursuivre une scolarité normale.
Face à ce constat, l’association Agir pour l’Ecole a mis en place en 2010 un programme innovant et efficace qui permet de prévenir l’illettrisme et réduire l’échec scolaire. L’association a été créée par un réseau d’enseignants, de conseillers pédagogiques, d’inspecteurs de l’éducation nationale et inspecteurs d’académies, de chercheurs en psychologie cognitive, pour qui l’éducation est une priorité nationale et l’échec scolaire un fléau à endiguer. Agir pour l'école a été soutenu dès son origine par le ministère de l’Education Nationale.
Dès 2010, le Groupe Dassault rencontre Agir pour l’Ecole par Jean-Michel Blanquer alors directeur général de l’Enseignement Scolaire au Ministère de l’Education nationale (et ex recteur de l’Académie de Créteil). Conscient de l’enjeu qui se joue face à un taux d’illettrisme qui touche 15% des élèves à l’issue du Primaire, l’entreprise décide en 2012 de soutenir leur programme pédagogique.
Acquérir les compétences phonologique
L’association et la cohorte de chercheurs qui en font partie, sont persuadées que le taux d’illettrisme peut descendre à 5% en révisant les méthodes d’apprentissage actuelles et en ayant recours à un enseignement phonologique dit « structuré ». Là où un instituteur sur trois se sent impuissant face à l’échec scolaire, Agir pour l’Ecole capitalisera les enseignements de la recherche expérimentale pour la mettre à disposition des enseignants.
Les élèves entrant en dernière année de maternelle sont préparés à l’apprentissage de la lecture et de nombreuses recherches ont permis d’identifier les compétences qui doivent être maîtrisées à l’arrivée au CP. Ces compétences sont la conscience phonologique (organisation et reconnaissance des sons), savoir décortiquer des syllabes et connaître des mots simples, mais aussi maîtriser le vocabulaire et la connaissance de l’alphabet. La maîtrise de toutes ces compétences permettra l’acquisition de la lecture. Il est prouvé que 80% des enfants n’ayant pu développer la conscience phonologique en fin de maternelle ne sauront pas lire en CE1 et seront de façon quasi certaine, voués à l’échec scolaire.